La réforme de la retraite annoncée par le gouvernement Borne s’appliquera à compter du 1er septembre 2023. Elle concerne notamment les individus nés à compter du 1er septembre 1961. La loi PACTE a anticipé l’impact de cette réforme et encourage les Français à souscrire au Plan d’épargne retraite PER qui a vu le jour en octobre 2019. Voici 5 bonnes raisons de souscrire à ce plan.
L’insuffisance des jeunes sur le marché du travail
La jeune génération intègre le marché du travail de plus en plus tardivement pour de multiples raisons : des objectifs de carrière longue, un déséquilibre entre l’offre et la demande, des attentes particulières des jeunes par rapport aux conditions de travail (rémunération, épanouissement, reconnaissance).
Cette insuffisance des jeunes qui intègrent un emploi au sein de la vie active génère d’importantes répercussions sur les caisses de l’État. En effet, ce sont ces derniers, une fois salariés, qui cotisent afin d’alimenter les caisses destinées à verser les pensions des retraités actuels. Ce système est celui du régime général, aussi dit système par répartition.
L’incertitude sur la prise en charge de la retraite du régime général
Les dispositions relatives à la prise en charge de la retraite suivant le régime général deviennent incertaines, avec les possibles réformes en cours de route. Afin de pallier ce manque d’approvisionnement des caisses, trois solutions peuvent en effet être envisagées : repousser l’âge de départ à la retraite (comme c’est le cas avec la réforme de septembre 2023), augmenter le montant des cotisations prélevées aux salariés ou diminuer le montant des pensions que perçoivent les retraités.
Comme le dit le vieil adage : « on n’est mieux servi que par soi-même », il devient donc primordial de préparer soi-même ce tournant de la vie en souscrivant à un placement destiné à cet effet, tel que le Plan d’épargne retraite. Celui-ci est plutôt basé sur le système par capitalisation.
L’irrévocabilité du départ à la retraite
Le passage à la retraite est irrévocable : une fois l’âge légal atteint, l’individu se retrouve dans une situation de non-retour étant donné le mécanisme enclenché. Rappelons que celui-ci se traduit par la conversion des annuités pour le régime de la retraite de base et par celle des points pour la retraite complémentaire. Pour ceux ayant souscrit à un produit d’épargne pour la retraite (PER, PERP, Madelin, Article 83, PERE, PERCO, etc.), la conversion concerne directement les primes capitalisées pendant toute la durée de la phase d’épargne et ce, en rentes viagères.
La flexibilité du PER individuel
Autre point saillant faisant partie des bonnes raisons d’ouvrir un PER individuel (PERIN) : sa flexibilité, en termes de sortie en capital et de fiscalité. Rappelons avant tout que le PERIN représente un des compartiments du Plan – les deux autres étant le PER collectif et le PER catégoriel.
Si les conditions de sortie en capital sont limitées avec les contrats ancienne génération, celles pour le PERIN ont été totalement supprimées. C’est-à-dire qu’une fois que l’épargnant part à la retraite, il peut débloquer la totalité de ses encours en capital. Il est aussi libre de choisir la sortie partielle, ou la sortie combinée capital/rentes viagères.
Du point de vue fiscalité, le choix de 2 options a été introduite dans le PERIN : défiscaliser pendant la phase de constitution du capital ou au moment du rachat du contrat.
Autre raison de souscrire au PERIN : la possibilité de recueillir les encours des contrats désuets, ou encore de déplacer ceux ayant été capitalisés vers les autres compartiments comme mentionné ci-dessus.